COMPOSTELLE, enfin
Oui, content d'arriver et à la fois se retrouver à la fin d une aventure.
Disparu le stress de ne pas y arriver, de se faire mal. Et se retrouver dans cette matinée sombre et humide à marcher lentement dans les bois près de Santiago.
Si proche maintenant que cela semble tout aussi irréel.
La marche reste toujours cet espace de réflexion où faire la paix avec soi et le monde, ou tenter de le faire.
Arriver à Compostelle c est plus avoir créé un mouvement qu avoir atteint un objectif
Le tombeau de l apôtre est vide et Saint Jacques a t il été en Espagne ? Rien n'est moins sûr.
Pour autant la détermination, la croyance en des valeurs, la foi, nous amènent à réaliser des choses pouvant paraître insensées.
Le pèlerinage à Compostelle est un moyen pour exprimer ce besoin de se sublimer.
Alors en ce dernier jour où les dés sont jetés la tension tombe et la fatigue vient.
Les derniers kilomètres avant la ville sont longs. Le chemin descend enfin depuis Montegozo ( mont de la joie) vers les faubourgs modernes de Compostelle.
Enfin l entrée dans la ville de granit clair est toujours surprenante. Toute construite de cette même pierre, homogène, la ville est de l âge du baroque.
J ai juste l impression de rentrer dans la plus belle ville du chemin mais c est peut être parce qu elle en était le but ?
allez c est bien et bon on t attends les candille
RépondreSupprimerSalut Bernard
RépondreSupprimerc'est très bien, tu y es arrivé et en plus le jour de la saint Catherine.
un dicton de chez nous dit "à la sainte Catherine tout arbre prend racine "
ne reste quand même pas à Santiago
à bientôt
bises
Françoise André