FONCEBADON

De Léon à Foncebadon il y a 24 kms.

Il est aussi possible de faire une étape plus courte et s arrêter à Rabanal del Camino. "Ya veremos" , on verra quoi.

Foutus dehors avant 8h, il fait encore nuit, on se rabat sur le premier bar ouvert. Tous les pèlerins s y retrouvent. Ma napoletana, sorte de pain au chocolat, est un peu ferme :normal on sent que ce commerce est un bazar qui fait aussi épicerie depuis que les patrons voit divaguer tous ces pèlerins à la recherche d un café.

Départ toujours dans la nuit car les nuages sont très bas. 

Assez vite il pleut. L itinéraire suit la route vers Ponferrada. Peu à peu l horizon se vallonne et se peuple de chênes.

On se croit derrière Saint Jean de Minervois, sangliers et chasseurs en moins.

Le premier village possède un bar et en passant on aperçoit quelques pèlerins qui s y sont réfugiés:un poêle à bois projette ses flammes. On devine aussi les sourires des pèlerins sous les capes de pluie.

Le village suivant nous nous arrêtons pour un café bien chaud. La patronne du bar nous apprend que la météo est pluvieuse pour toute la semaine. 

Dix minutes plus tard le ciel se dégage et peu à peu mon pantalon sèche.

Passage par Rabanal où, finalement, Miguel décide de rester.

Il se plaint de son pied et de son souffle et craint que la côte jusqu'à Foncebadon ne soit trop dure.

Pourtant dans les lignes droites de ce matin je trouvais qu il allait bien vite...

Comme quoi il est très important d aller à son rythme. 

Après une halte au lavoir restauré de Rabanal je repars pour Foncebadon.

Encore un exemple de village que le Camino a ressuscité. Réputé il y a 20 ans pour accueillir seulement des chiens sauvages, il possible 5 auberges.

La montée vers ce village est des plus agréables à travers les chênes.

Arrivée dans l unique rue où les personnes rencontrées m informent que toutes les Auberges sont pleines et qu il y a peut-être celle de la Cruz de Hiero (la croix de fer).

J y rencontre un français qui vient du Puy.